Ce n'est pas le nombre qui compte c'est la qualité des profils
En ce mois d’octobre 2025, au Québec, l'immigration se hisse au sommet des dossiers fortement politisés. Qu’elle soit de date récente ou ancienne l’immigration depuis trois décennies attirent les regards de tous les Québécois.
Depuis les années ‘’90’’ et jusqu’à nos jours, si ce ne sont pas des individus ce sont des communautés entières qui sont pointées du doigt. Les noirs ont été les premiers à faire les frais d’une focalisation exacerbée par des propos les uns aussi indignes que les autres dans un Québec qui se qualifie d’accueillant.
Puis, depuis, la fin des ‘’2000’’ ce sont les musulmans qui ont grimpé au podium et de nos jours tous les demandeurs d’asiles qui seraient la cause de tous les maux de la société québécoise.
Pourtant, tous participent au développement d’une société industrielle, qui voudrait encore progresser mais semble faire du surplace, en raison essentiellement d’une navigation sans vue sociétale des gouvernants.
Depuis ce mois d'octobre 2025, les travaux de la commission des relations avec les citoyens de l’Assemblée nationale planche sur la planification de l’immigration pour la période 2026/2029. Le gouvernement et quelques organisations en charge opérationnelle échangent sur ce dossier qui réduit la tension sur ceux de l'économie, de l'industrie, etc. Période pré électorale oblige. Table de concertation des réfugiés et des immigrants, patronat et autres chambres de commerce, organismes spécialisés dans l'accueil, l'installation et l’emploi des nouveaux arrivants, etc, vont en parler jusqu'à la fin du mois.
Avec plus de 600.000 immigrants (tous statuts confondus) arrivés, depuis 2019, en terre Québécoise, il faut admettre que les conditions de leurs accueil ne sont pas toutes réunies : Logement, emploi, santé, éducation, et bien d'autres affaires qui, si elles (les conditions) sont bien réunies feraient le bonheur de tous. Mais, attention, les services en question craquent sous le poids du nombre... et le pire réside à mon avis dans la demande du monde du travail, tous territoires confondus, qui exige plus d'immigrants pour occuper les milliers de postes vacants et l'IA n'est pas pour répondre aux déficits observés, ici et là, et ceux qui selon certains, émergeront si le nombre de (+)90.000 n'est pas atteint en 2026.
Athmane, un demandeur d’asile ayant fui, non pas seulement, son pays mais le continent entier d’où il vient, me confiait : ‘’Ce n’est pas parce que je suis demandeur d’asile que je n’ai pas de qualifications, d’expériences ou de compétences…pourtant, je ne trouve pas de travail’’.
Pourtant, des milliers sont PAB, commis d’entrepôt, agents d’entretien ménager, commis de plancher, agents techniques (ingénieurs), chauffeurs (médecin, architectes), plongeurs (cuisiniers), etc. Pendant, ce temps la CRC entend des organisations dont quelques-unes ne sont pas toujours au fait des problématiques du terrain.
À méditer …!