Fin 2013 et bientôt 2014
Une année se termine et nous la fêtons ...
Une nouvelle va bientôt commencer et nous l'espérons meilleure que les précédentes ... Temps de fêtes ...
Temps d'espoirs pleins de lumière et de bien être.
Une pensée à celles et ceux qui ne sont plus parmi nous.
Une pensée aux plus démunis et aux plus vulnérables.
Une pensée aux malades.
Une pensée à nos proches qui sont loin de nous.
Meilleurs vœux à toutes et à tous.
Il existe de par le monde des citoyens qui ne se reconnaissent pas dans les discours de certains de leurs dirigeants et de médias qui se disent indépendants de toute obédience idéologique. Quel message conviendrait le mieux pour réduire leur défiance et la canaliser pour rapprocher les sociétés et les faire bénéficier des synergies culturelles, sociales et économiques ? C'est là un défi auquel Convergences Plurielles veut participer.
24 déc. 2013
7 déc. 2013
Un Numide en Amérique du Nord - 202 -
Nelson Mandela, Madiba … Il était d’abord Africain ...
Citer les grandes figures historiques et politiques de l’Afrique serait fort exhaustif mais en évoquer quelques-unes parmi elles est faisable, notamment au moment où l’une des plus fameuses vient de nous quitter.

Lorsque nous balbutions les noms de Ben Boulaid, Ben Mhidi, Abane, Boudiaf, Ait Ahmed, et les autres, nous prenions conscience d’autres noms dont nous ne soupçonnions même pas la signification politique. Pourtant, tous luttaient pour
l’indépendance de leurs pays et la libération de leurs peuples comme le faisaient les nôtres. Mandela, Nkrumah et les autres faisaient partie de ces militants luttant pour l'indépendance et la décolonisation de leurs pays. Ils ont sacrifié leur jeunesse et souvent leur vie pour contrer les effets de l’occupation de leur pays par des forces étrangères, l’acculturation et l’aliénation de leurs peuples..
l’indépendance de leurs pays et la libération de leurs peuples comme le faisaient les nôtres. Mandela, Nkrumah et les autres faisaient partie de ces militants luttant pour l'indépendance et la décolonisation de leurs pays. Ils ont sacrifié leur jeunesse et souvent leur vie pour contrer les effets de l’occupation de leur pays par des forces étrangères, l’acculturation et l’aliénation de leurs peuples..
Mandela, a été emprisonné pendant plus d’un quart de siècle et à sa libération, seul son charisme ressort comme une valeur confluente. Un charisme fait d’un pardon sans haine et sans vengeance. Il sentait que son pacifisme était la voie de sortie de l’apartheid. Une fois libéré, il résume sa nouvelle mission en en quelques mots : ‘’Quand j’ai franchi les portes de la prison, telle était ma mission : libérer à la fois l’opprimé et l’oppresseur’’.
Aujourd’hui, le voici parti et pourtant il est plus présent que jamais. Il rassemble l’ennemi et la victime d’hier. Il rassemble les bourreaux et leurs maîtres à penser. Il rassemble ceux qui l’ont à peine accueilli à sa sortie de prison et ceux qui lui ont montré le chemin à suivre pour se libérer des servitudes qui l’enchaînaient.
Il était Africain, il appartient d’abord et avant tout à son peuple. Il était Africain, il appartient d’abord et avant tout aux Africains. Je le revendique, nous le revendiquons. Il nous appartient d’abord et avant tout. Aujourd’hui, qu’il est parti, le juste parmi les justes, tout le monde veut avoir une part de son héritage. Tous, les ennemis d’hier qui ont mis à feu et à sang l’Afrique, veulent une partie de lui. Même si elle n’a duré que quelques minutes.
Sa résilience après la plus longue incarcération qu’a connue un homme politique, sa résilience en a fait un modèle de détermination et d’abnégation. 27 ans de détention n’ont pas brisé l’homme mais bien au contraire l’ont renforcé dans ses convictions d’humaniste.

Humble et à l’écoute de son peuple, charismatique et sobre, il s’en est allé, Madiba et a emporté avec lui sa modestie, sa sagesse toute africaine, son humilité et son abnégation. Le rassembleur qui a invité son peuple à regarder vers l’avenir et le futur et à dépasser les vicissitudes du passé.
Ferid Chikhi
15 nov. 2013
Un Numide en Amérique du Nord - 201 -
Le rapport Femmes et Hommes
Religions, guerres, et nature.
Des valeurs et des
Croyances … En guise de conclusion -4-
Silence complice des hommes du culte -
Rôle de reproductrices. Recherche d’une utilité au départ marginale. Amélioration
du budget familial…
En dépit du fait que l'espace de travail ouvrier (usine) soit devenu
mixte, les guerres continuent de prendre les hommes - paysans et ouvriers - et
même des femmes. Les ''ménagères'' quittent peu à peu leurs tâches traditionnelles pour l'usine afin de
continuer à produire, non pas et seulement, les textiles et fabriquer des
uniformes, mais aussi, de l'armement (travail traditionnel d'hommes) et/ou
d’offrir des soins aux blessés sur les champs de batailles.
Elle conquiert petit à petit le moindre espace inoccupé ou déserté par
l’homme ; elle se libère de plus en plus ... Les écoles s'ouvrent et
accueillent les plus jeunes pour des apprentissages manuels mais aussi et
surtout l'acquisition du savoir ... les aires publiques se féminisent ... la
femme prend conscience de sa place, de son apport et de sa participation au
développement de la société. Là aussi, non pas et seulement, au sein de la
famille mais surtout dans des activités, généralement réservées aux hommes.
Les traditions, les us et coutumes volent en éclats devant le bulldozer
industriel et la modernité, même si quelques-unes persistent et résistent.
Cela se passe presque partout dans le monde, et aussi au Québec après
seulement un demi siècle. Selon quelques observations faites au quotidien, elles
n’ont pas seulement évolué - Baby Boomers et générations suivantes - mais leur
éducation et leurs apprentissages font d’elles des ‘’modèles de femmes modernes’’ pour bien d’autres dans le reste du monde, y compris en Europe, sauf peut
être, et seulement dans une certaine mesure, en Scandinavie...
Là où, il me semble que, le bât blesse c’est que si les femmes baby
boomers, ont
su transmettre la quête de la liberté, de l’autonomie, une certaine
indépendance avérée à leurs filles, elles ont - peut être, je dis bien peut
être - quelque peu omis de mettre le cadre de références idoines pour les
relations avec leurs compagnons et je me questionne au sujet de celui
qu’elles auraient léguées à leurs fils ?
Par exemple, ont elles ‘’modelé ou orienté par une supervision familiale’’ des attitudes et des comportements appropriés de leurs fils ou y ont-elles seulement pensé ? Oui ! Me répondra t’on … cela
existe puisque la mixité est de rigueur partout. Par conséquent, je fais mon
mea culpa. Mais cela est-il suffisant ? Je ne juge pas. J’émets seulement
une hypothèse sous forme d’interrogation.
L’homme comme la femme sont des êtres complexes mais pas compliqués. ‘’Il leurs faut des oppositions,
des contradictions, des débats et le tout dilué dans des ébats pour se mettre
en couple, sans quoi tout leur serait monotone.’’
En fait, sauf, par un sursaut d’orgueil et un plus d’affirmation qui se
manifeste, ici et là, la mentalité patriarcale est encore présente et pour
longtemps. ‘’Le mâle’’ veut rester dominateur et,
si parfois, il donne l’impression de faire des concessions - la nature étant
toujours plus forte - il finit par se rebiffer et ceci est accepté comme étant
une norme. Ne dit-on pas ‘’chasses le naturel il revient au galop’’ ?
Encore une fois, ici au Québec, au-delà du coup de foudre, de l’amour
éclair et spontané, qui rapproche une femme et un homme, l’avantage, qu’a la
femme sur l’homme réside dans sa capacité à observer les forces et les qualités
de celui qui pourrait devenir son compagnon et, seulement après, agir.
Elle est en mesure de garder la tête froide et de négocier, non pas et
seulement la relation de couple comme pour un contrat, mais aborder sans état
d’âme ces petites choses de la vie qui font soit le ciment entre les deux ou au
contraire le grain de sable qui fait tout dérailler …
Une fois que cela est réalisé, que l‘engagement est consommé, que le
grain de sable perturbe le fonctionnement de la relation … rien n’empêche de
mettre le tout sur la table et d’en parler avec le principe que rien n’est
immuable, n’est pérenne et que tout est sujet à ajustement.
Toujours, au Québec ne dit-on pas ‘’donnons
au coureur la chance de prouver son intégrité et son honnêteté’’. Ailleurs un adage dit : Le métal
qui a déjà été forgé ne peut pas l’être une seconde fois.
Au plan global, de nouvelles valeurs, prennent de plus en plus de place
telles celles des pacifistes et des écologistes. Les polémarques de leurs côtés
voient certains de leurs actes contrecarrés par les activistes des deux
nouveaux groupes. Les religieux ne veulent pas être en reste et agissent, mais
avec circonspection. Leur partition historique n’est pas sans fausses notes et
ils essayent de ne pas se laisser doubler par les extrémistes qui utilisent les
dogmes et le rigorisme restrictifs et répressifs pour se mettre de l’avant et
s’accaparer tous les pouvoirs.
De leur côté des activistes pacifistes agissent pour œuvrer en faveur de
la paix et arrêter les guerres. Pour ce qui les concerne les faiseurs de guerre
continuent leurs croisades pour plus de guerres. Les religieux, encore eux,
d’un côté s’opposent les uns aux autres et de l’autre appellent aux dialogues
des religions.
Alors, en guise de conclusion : J’ai eu, plusieurs fois,
l’opportunité de rencontrer
et de discuter avec des femmes seniores et baby boomers ainsi que des générations X et Y … la différence est là, nette, sans fioritures … en 50 ans la révolution
tranquille a fait que la société québécoise, grâce, en grande partie, à ses
femmes, a déjà conquis le 21ième siècle … certes il reste beaucoup à
faire pour et par les plus jeunes, mais ça sera plus facile que d’échapper à la
main mise du Pater, du religieux du coin de rue et ... du machisme ambiant.
Ferid Chikhi
PS : Hier, jeudi 14 novembre 2013, une organisation féministe a pris son
envol. PDFQ - Pour les
droits des Femmes Québec. www.PDFQuebec.org
il s’agit d’un ‘’groupe féministe, citoyen,
mixte, non partisan qui fait
appel à celles et à ceux qui, comme nous, soutiennent
inconditionnellement la société démocratique et laïque’’.
Des hommes sont
invités à y prendre part comme sympathisants. Voilà une innovation que seules les
femmes du Québec sont capables d’initier.
4 nov. 2013
Un Numide en Amérique du Nord -200-
Le rapport Femmes et Hommes
Religions, guerres, et nature.
Des valeurs et des Croyances … Aujourd’hui et après - 3 -
Les rapports entre elle et l'homme s'ajustent, s'équilibrent ... la question du pouvoir cherche une ou de(s) nouvelle(s) définition(s) ... avec un fondement non seulement égalitaire mais aussi équitable.

devenu défiant à l’endroit de la religion, athée ou encore agnostique ? Je réponds que chacun à ses raisons bonnes ou mauvaises de penser et de croire ce qu’il veut. Pour ce qui me concerne je pose des questions et je tente de proposer des réponses en tenant compte de ma connaissance, de mon savoir, de ma recherche en sachant que lorsque d’aucuns font de la recherche dans quelque domaine que ce soit et encore plus dans la spéculation philosophique, émettre des hypothèses permet de valider des faits, de confirmer des événements … et se poser encore des questions, n’est ce pas ainsi que l’on trouve des réponses ?
Poursuivons le cheminement … si je devais établir une nomenclature de termes autour desquels se construirait une réflexion sur le rapport hommes-femmes ou sur les valeurs les plus pertinentes qui les lient, je retiendrais, mélimélo, les suivants : pouvoir, domination, tutelle, patriarcat, influence, supériorité, autorité, contrôle, égalité, équité, charme, respect …

Même de nos jours, qui peut occulter le fait qu’en temps de paix, la femme, tranquillisée et par conséquent rassurée sur son sort et sereine dans la place qui est la sienne, sait user de son intelligence, de son sens des responsabilités, de son bon sens … pour occuper tout l’espace qui est le sien mais aussi intégrer celui de l’homme ? Celui-ci ne l’entend jamais de la même oreille et empêche juste par une opposition inexplicable cette expansion en faisant appel à la force extrême ; cette puissance immanente que lui-même ne saurait contrôler.
Il lui fait appel et la symbolise par la religion. Il évoque un (ou des) dieu(x) et il impose aux maillons, les plus vulnérables de la société - les femmes, les enfants et les plus âgés - la foi en ces invisibles et la pratique de croyances … qui lui sont favorables. Il les a créées pour que chaque fois que son emprise sur la femme, la famille, la tribu … la société diminue ou se réduit il puisse s’en servir … pour maintenir sa suprématie et garder le pouvoir. Qui peut ignorer que la guerre et la religion constituent deux ‘’institutions, deux systèmes, deux organisations’’ qui réduisent, amoindrissent ou dans le meilleur des cas minimisent le rôle et la place de la femme ? Lorsque l’une par la force physique et matérielle donne la prééminence à l’homme en situation critique c'est-à-dire au moment où il considère que la femme dépasse certaines limites, la seconde vient pour l’aider à diminuer celle de sa compagne.

À titre d’exemple, dans le monde occidental, après l'espace agricole - pour ne pas dire paysan – la mécanisation à bouleversé les habitudes de vie avec des effets et des conséquences difficiles à cerner quelque fusse la place de l’observateur.

Avec la mécanisation - y compris de l'agriculture - l'usine de production de textiles a d'abord accueilli les hommes qui n’avaient pas de terre à labourer, ni la maîtrise des métiers traditionnels, en lien avec la guerre, tels que la forge, la menuiserie, l’armurerie ou encore la cordonnerie ... Puis la grande guerre et la seconde sont arrivées avec leurs spectres de soldats de morts, de disparus, de blessés, d’amputés, d’handicapés en grand nombre, ,... Il faut trouver une main d’œuvre rapidement opérationnelle pour combler le déficit créé par la guerre.
C’est ainsi que les femmes sont poussées vers les chaînes de production avec le silence complice des hommes du culte qui veillent à ce qu’elles ne perdent pas leurs qualités premières, celles d’être pleinement dans leurs rôles de ‘’reproductrices’’. Mais, c’était sans compter avec la recherche d’une utilité au départ marginale mais qui au fil du temps finit par s’imposer : elles participent à l’amélioration du budget familial.
À suivre
Ferid Chikhi
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