Comment
revisiter un passé récent ?
Rétrospective
chronologique de l’année 2013
Le 12 janvier 2013 j’avais repris
l’écriture de ma chronique ‘’Un Numide en Amérique du Nord’’ par
une digression poétique mettant de l’avant L’Algérie, anciennement Tamazgha :
(…)
Colorées du soleil de la
Méditerranée.
Dans nos veines de Numides
Coule le sang de Massinissa et
Le lait nourricier de
Fad’hma et Dihya.
(…)
Mutilée, amputée, altérée
par tes assaillants,
Abusée, trompée, violée,
par leurs gouvernances,
Préservée, Protégée,
Défendue par tes enfants.
Seul le temps dessine tes
fresques et tes reliefs.
Seul le temps, tes gamins
et tes coquins
Savent te sauvegarder pour
demain.
(…)
Ferid
Chikhi
11-12-2012
Tamazgha,
terre des Imazighen
Pays des
hommes libres.
Infiltrée,
conquise, occupée
Par des
passagers sinistres et éphémères
Venus te
soumettre.
(…)
Sans
palais, sans châteaux et sans manoirs
Jamais
soumise, toujours rebelle
Terre d’insoumis, d’indomptables et
de frondeurs
Ils ne
l’ont pas encore compris
Tu es
l’Éternelle Tamzgha.
Ferid Chikhi
18-12-2012
Ce même 12 janvier 2013 selon
le calendrier Grégorien correspondant au 12 Yenneyar 2963
(http://www.convergencesplurielles.com/2012/01/un-numide-en-amerique-du-nord-134.html.) j’avais opté pour la sélection de cinq évènements considérés comme majeurs par certains médias. Ils me paraissent sensibles par leurs places dans le monde ou au sein des populations concernées.
(http://www.convergencesplurielles.com/2012/01/un-numide-en-amerique-du-nord-134.html.) j’avais opté pour la sélection de cinq évènements considérés comme majeurs par certains médias. Ils me paraissent sensibles par leurs places dans le monde ou au sein des populations concernées.
En Afrique, le début de l'intervention militaire française au Mali,
sachant que ce
sont les puissances occidentales qui ont armé les islamistes
venus de Libye pour déstabiliser cette région du Sahel connue pour
sa tranquillité et son calme. Quelles sont les véritables motivations
des Français et de leurs alliés?
Paris,
Londres, Stockholm et
Copenhague ont convoqué les ambassadeurs d’Israël pour leur faire part de leur "désapprobation" face aux mesures prises par Benjamin Netanyahou, en représailles à l’admission de la Palestine comme "Etat observateur non membre" des Nations unies. Berlin et Washington, jugent que la décision israélienne est "non productive pour la paix". Pourtant, Toutes ces puissances restent silencieuses chaque fois que les Palestiniens sont victimes de répliques non justifiées.
Copenhague ont convoqué les ambassadeurs d’Israël pour leur faire part de leur "désapprobation" face aux mesures prises par Benjamin Netanyahou, en représailles à l’admission de la Palestine comme "Etat observateur non membre" des Nations unies. Berlin et Washington, jugent que la décision israélienne est "non productive pour la paix". Pourtant, Toutes ces puissances restent silencieuses chaque fois que les Palestiniens sont victimes de répliques non justifiées.
En Syrie, l'escalade
se poursuit entre soldats et rebelles. Même la Suisse y met son grain de
sel. Ce pays va adresser au Conseil de sécurité de l'ONU une pétition signée
par 52 pays réclamant la saisie de la Cour Pénale Internationale pour les
crimes de guerre commis en Syrie.
Washington
envisage déjà l'ère post-Assad alors que Moscou veut que les Syriens soient les
artisans d’une solution au conflit qu’ils vivent depuis plus de 22 mois.
Pour défendre
l’indéfendable, tout est permis. En
parcourant le site Tolérance.ca
j’ai trouvé succulente la chronique d’Anne
Marie Sicotte datée du 03 janvier 2013, sous l’intitulé ‘’La langue comme outil
de résistance’’. Ce qui a attiré mon attention c’est en particulier le
paragraphe ‘’7’’ très inspirant et je le livre sans changement et sans
commentaire :
''Pour défendre l'indéfendable, tout est permis ... Rien ne justifiait
les Sulpiciens d'offrir un cours commercial en anglais uniquement…Pour défendre
l'indéfendable, une tactique éculée consiste à se transformer en victime, à
accuser grossièrement celui qui nous fait de justes reproches. Il semble que la
frange intolérante de la population britannique a transmis cette astuce de
génération en génération''.
Là où mes souliers m’ont mené, j’ai ressenti, la même sensation du
‘’j’ai déjà vu’’ ou du ‘’j’y ai déjà vécu’’ … une rue, une
maison, un jardin public, une épicerie, une haie de fleurs qui sépare un jardin
de la rue, un marché, l’entrée d’une entreprise, les discussions entre les
gens, les cris des enfants, les empoignades entre les femmes, une chanson
provenant d’une maison, l’exhalaison d’un parfum … Ce ne sont pas seulement des
sensations mais encore plus des émotions.
À Annaba, l’Hippone Romaine, réceptacle
d’une partie de la vie St Augustin. À Equeurdreville, une
ville du Cotentin, en Basse-Normandie pas très loin de Cherbourg,
La ville aux parapluies. J’y ai vécu six mois. Au Mont St Michel, En
déambulant dans les petites ruelles, j‘observais les maisons conservées
à l’ancienne, les boutiques à touristes, les petits restaurants familiaux d’où
émanaient les senteurs des omelettes et des crêpes délicieusement préparées par
des cuisinières habiles et vendeuses averties, habillées de belles robes
multicolores … À La Havane, Hôtel Ambos
Mundos, le musée-maison d’Ernest Hemingway. Ses amours,
son cocktail, ses muses, ses écrits... le temps était suspendu… Des souvenirs
remontent à la surface et me rappelle mes lectures du ‘’Vieil homme et la
mer’’, ‘’L’adieu aux armes’’, ‘’Le soleil se lève aussi’’.
Ce qui est singulier à la limite
fabuleux, c’est que pour chacune des villes
citées plus haut, et bien
entendu, celles que je n’ai pas mentionnées, c’est le lien, la relation
étonnante, inexprimable, contenant quelque chose de sublime. Un moment marquant
inoubliable par son intensité ; un souvenir même fugace qui reste incrusté de
façon indélébile comme le serait une révélation. Une rencontre fortuite qui
finit par devenir une amitié indissoluble. Une odeur ou un parfum que j’ai humé
et dont je n’arrive plus à m’affranchir. Le contact avec une personne dont
seules la forme et la couleur des yeux me relie à une ambiance émouvante par sa gaieté et sa singularité.
À suivre
Ferid Chikhi
30-12-2013