"Ô ignorants! La voie que vous cherchez n'est ni là, ni là".
Le Numide : Dans ce monde qui nous entoure et dans lequel nous vivons des changements colossaux surviennent. L’homme en contrôle quelques-uns mais d’autres lui échappent totalement, qu’est ce que cela t’inspire ?
Cela incite à la méditation et à la réflexion. Mais cet homme dont tu parles médite-t-il et réfléchit-il sur les conséquences de ses actes, de ses agissements et de ses pratiques ? Croit-il vraiment que ses artifices sont viables et durables ? J’en doute. La poésie d’Omar Khayam et en particulier les quatrains suivants entrebaillent une ouverture sur les sentiments que devrait ressentir l'homme à l'endroit de son monde.
Le souffle qui passe
L’Instant
Tu n'as pas aujourd’hui de prise sur demain,
Mais y songer c'est se donner l'esprit chagrin.
Ne gâche pas l'instant tandis que ton cœur veille:
Ce qui te reste à vivre est encore incertain.
La voie
Mais y songer c'est se donner l'esprit chagrin.
Ne gâche pas l'instant tandis que ton cœur veille:
Ce qui te reste à vivre est encore incertain.
La voie
Une multitude d'hommes réfléchissent sur les croyances, sur les religions;
d'autres sont dans la stupéfaction entre le doute et la certitude.
Tout à coup, celui qui est à l'affût criera :
d'autres sont dans la stupéfaction entre le doute et la certitude.
Tout à coup, celui qui est à l'affût criera :
"Ô ignorants! La voie que vous cherchez n'est ni là, ni là".
Les esclaves des passions
Ces nombreux grands seigneurs, si fiers de leurs titres,
sont tellement rongés par les soucis et le chagrin que l'existence leur est à la charge.
Ce qu'il y a de plus plaisant, c'est qu'ils ne daignent pas appeler du nom d'hommes ceux qui ne sont point comme eux esclaves des passions.
Roubaïte (Les quatrains) d’Omar Khayam
sont tellement rongés par les soucis et le chagrin que l'existence leur est à la charge.
Ce qu'il y a de plus plaisant, c'est qu'ils ne daignent pas appeler du nom d'hommes ceux qui ne sont point comme eux esclaves des passions.
Roubaïte (Les quatrains) d’Omar Khayam
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