La culture au Québec -2-
De la politique et de l’industrie qui prime sur l’autre ?
Le Numide, quel cheminement faut-il emprunter pour développer une nouvelle manière d’apprécier, de valoriser et de consolider la culture commune et de mener les citoyens vers les points de convergences ?
Une culture commune peut être constituée de facettes portant des champs communs et d’autres dissemblables qui renforcent sa prégnance grâce à un ancrage solide au sein de la population. Mais pour y arriver il importe de travailler sur le long terme et valider les enjeux partagés et ceux qui confortent la diversité. L’ancrage en question ne saurait se faire sans la culture locale. Cependant, la politique joue un rôle prépondérant dans la façon que se développe la culture. À titre indicatif, les changements des politiques de gouvernance - l’alternance horizontale de niveau provincial et celle verticale de niveau fédéral - même s’ils relèvent de la cardinalité de la démocratie sont aussi des obstacles majeurs de la promotion d’une culture partagée.
Les organisateurs mettent l’accent plus sur l’aspect financier que sur le contenu et l’apport culturel. Certes, personne ne peut se passer de moyens de financement de ces organisations. Il est aussi vrai qu’il y a les éloges et les récompenses des auteurs et des créateurs ; il y a aussi le public qui accède à tous les performances en plein air mais ce qui manque à mon avis c’est la réflexion sur les rapprochements citoyens, les échanges qui se matérialisent ça et là au cours de ces moments fabuleux ou encore l’apport en terme de potentiel de synthèses et de synergies ainsi que sur les perspectives d’avenir.
À suivre
Ferid Chikhi
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