Je ne viens pas de n’importe où…
Je ne viens pas de n’importe où…
Là où la liberté a été confisquée,
C’est encore chez moi et c’est quelque part,
Mon territoire d’accueil est aujourd’hui la liberté.
Je la sens, je la vis, elle ne m’aliène pas…
Le Numide, il y a quelques mois tu me disais ces vers et tu avais poursuivi en parlant de l’exil que ‘’chacun le vit selon la manière qu’il choisit de s’intégrer à la société d’accueil et de rester profondément attaché à ses racines’’ j’aimerais que tu m’explique comment tu arrives à concilier les deux tout en préservant leurs attributs.
Il est vrai que ce n’est pas facile, cependant, les variables ‘’âge’’ et ‘’expérience de vie’’ prennent toute la place, toute la mesure pour garder très fort les attributs des racines et permettre l’ancrage à la société d’accueil. Personnellement j’ai trouvé, j’allais dire, une formule pour allier les deux et en tirer profit pour vivre l’exil, en dépit d’une très forte problématique de conscience, dans une séré
nité mentale tout à fait appréciable.

Peux-tu m’en expliquer les grands fondements ? Il faut d’abord savoir que mes liens avec l’Algérie se résument à ‘’Ma Famille’’, ''Mes Amis'' ''Mes Proches'' et à ce que l’on qualifie habituellement de ‘’Mère Patrie’’. Pour moi le tout est fortement lié.

Ce qui est en lien avec la Mère Patrie. Pour ce qui me concerne elle a les mêmes attributs que la Famille mais j’y ajoute un Patrimoine et une Culture. S’il n’y a pas de cohérence et d’harmonie entre les deux et l’ensemble ça ne marche pas. Pour comprendre ce que je dis, médites les quelques vers que je t’ai déjà lu.
Ferid Chikhi
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