Printemps arabes et Printemps de l’érable -2-
La grève des étudiants du Québec - 2012
Cette grève mobilise des professeurs et des leaders politiques. Ils s’impliquent et suivent de plus en plus ce mouvement de contestation.
Des journalistes questionnent les protagonistes. Des parents soutiennent leurs enfants. Des groupes sociaux prennent le relais par moments. Des travailleurs ayant perdus leurs emplois pour soi-disant des causes économiques s'associent au mouvement. Des personnalités politiques et d’autres éminences appellent au calme et vont de leurs suggestions pour que l’année universitaire ne soit par perdue. Les firmes de sondages affichent leurs enquêtes et tentent d’orienter les uns et les autres.
Des journalistes questionnent les protagonistes. Des parents soutiennent leurs enfants. Des groupes sociaux prennent le relais par moments. Des travailleurs ayant perdus leurs emplois pour soi-disant des causes économiques s'associent au mouvement. Des personnalités politiques et d’autres éminences appellent au calme et vont de leurs suggestions pour que l’année universitaire ne soit par perdue. Les firmes de sondages affichent leurs enquêtes et tentent d’orienter les uns et les autres.

Au Québec, cette contestation prend une ampleur telle que des journalistes venant de partout se concentrent sur cet évènement qui finira selon toute vraisemblance par modifier le paysage politique du Québec et aura certainement des répercussions essentielles sur les gouvernants Canadiens. Le gouvernement ne fléchit pas et jusqu’au 03 mai 2012 ne voulait pas négocier. Les étudiants pour leur part résistent et mènent action après action avec toujours des innovations.
A titre indicatif, au lieu de manifester le jour ils ont appris à le faire le soir pour ne pas bloquer les rues et la circulation. Récemment, encore, le 03 mai 2012, beaucoup d’entre eux se sont partiellement dénudés et ont revendiqué, avec des touches d'humour, plus de transparence de la part du gouvernement libéral.
La ministre de l’éducation a plusieurs fois montré des signes d’irritation et donne l’impression d’être dépassée. A mon avis, les analystes du gouvernement (premier ministère et ministère de l’éducation) ne maîtrisent pas les facteurs de mobilisation et les capacités de réflexion des fédérations estudiantines. Le terrain sur lequel évoluent les étudiants est méconnu par les gens de bureau. La rue est devenue non pas et seulement une salle de cours mais aussi une école de sciences politiques appliquées.
Le parti libéral a délocalisé son conseil général de Montréal vers Victoriaville et les étudiants ont décidé d’investir cette ville en fin de semaine. Pour tenter de désamorcer cette initiative et la mobilisation générale le chef du gouvernement libéral a convoqué pour une séance de travail toutes les fédérations d’étudiants. Cela va t'il aboutir en une reprise de cours et une suspension de la grève ? Ma réponse est négative.
Le parti libéral a délocalisé son conseil général de Montréal vers Victoriaville et les étudiants ont décidé d’investir cette ville en fin de semaine. Pour tenter de désamorcer cette initiative et la mobilisation générale le chef du gouvernement libéral a convoqué pour une séance de travail toutes les fédérations d’étudiants. Cela va t'il aboutir en une reprise de cours et une suspension de la grève ? Ma réponse est négative.
Ferid Chikhi