Différences,
diversité, convergences -2/3-
L'être, la non-violence, la démocratie, le dialogue
Il est
évident que je ne peux parler de Gandhi et de Chaplin sans citer Einstein, une autre personnalité de référence
de la même époque mais reconnaissons que pour ce dernier il fait autant partie
de l’environnement de ‘’Madame et Monsieur tout le monde’’ que les
autres mais avec une certaine sensibilité que chacun lui réserve.
Par
contre, je suis convaincu que Jean Paul Sartre, parce
que plus philosophe, plus essayiste n’intéresse pas le commun des mortels, pourtant, né le 21 juin 1905 à Paris et décédé le 15 avril 1980, il était un brillant écrivain, un dramaturge doublé d’un romancier et compléter
par un nouvelliste. Il était bien engagé
politiquement et considéré comme le père de l’existentialisme français.
Sartre s’est notamment interrogé
sur les modalités de l'être. Il en a retenu trois : l'être en-soi,
l'être pour-soi et l'être pour autrui. Il a publié une autre réflexion l’Etre et le Néant en
1943 et il a considéré qu’«Il n'y a pour une conscience qu'une façon
d'exister, c'est d'avoir conscience qu'elle existe». Il est de ceux qui ont
créé la passerelle entre l’Existentialisme et le Marxisme.
Il a soutenu la révolution cubaine et n’a jamais caché son
intérêt pour Fidel Castro et Che Guevara. Il
en a fait de même avec la révolution algérienne en mettant de l’avant la
détermination courageuse, consistante et tenace du Peuple Algérien d’accéder à
l’indépendance.
Il est de ceux qui ont dénoncé la torture et lors du procès
des réseaux de soutien au Front de Libération Nationale il a déclare être lui
aussi ‘’porteur de valise du FLN’’.
En mai 1968, il a co-présidé le Tribunal Russel constitué
d’intellectuels, de militants et de témoins à charge qui ont condamné les
guerres et notamment celle des USA au Vietnam.
Même s’il était plus âgé que lui de 23
ans, il a connu et a rencontré Che
Guevara. Ce dernier, né
le 14 mai 1928 a été assassiné en octobre 1967. En raison d’affirmations sur de possibles
exécutions d'innocents, El Che demeure l'objet de différends entre
historiens. Alors qu’il étudiait en médecine, il pris le temps de sillonner
l'Amérique latine. Il y découvre la pauvreté que la majorité des populations vit.
Il se rend au Guatemala pour découvrir les réformes entreprises par le
Président Jacobo Arbenz Guzman renversé par un coup d’état fomenté par la CIA.
En 1959, il se rend à Cuba et finit par devenir un des
dirigeants les plus en vus de la révolution. Il a participé au renversement de
Batista. Suite aux observations qu’il fit lors de son périple, il conclue que,
pour venir à bout des inégalités socioéconomiques, seule la révolution était en
mesure de réduire les inégalités.
Sartre
et El Che ont œuvré chacun à sa manière et chacun avec
ses moyens pour les indépendances des pays sous occupation coloniale et
l’autodétermination des peuples à prendre en charge leurs destins, ils ont
appelé à la liberté et à la paix dans le monde.
Parlant de paix, il est impensable de ne pas citer Tenzin Gyatso, 14ième Dalaï lama, né le 06 juillet 1935, il est Nobélisé (PAIX) en 1989. Il a déclare si ’’le
mouvement pour le Tibet a attiré un large soutien mondial, c'est en raison des
principes universels que le peuple tibétain a incorporés dans sa lutte. Ces principes sont la non violence et la
démocratie, le dialogue, le compromis, le respect des préoccupations sincères
des autres, et de notre environnement commun’’. Le Dalaï Lama s' exilé en Inde oû il a créé le gouvernement tibétain en exil qu'il dirigera jusqu'en mars 2011, date de sa retraite politique. Il est considéré comme le plus haut chef spirituel tibétain, et par la plupart des Tibétains comme une émanation de Tchènrézi, le bodhisattva de la compassion. (...).
Ferid
Chikhi