Qui peut applaudir d'une seule main ... 3/3
Sur un tout autre plan et qui par des éléments de similitude me laisse
perplexe et
m’invite à une réflexion plus approfondie, c’est ce que d’aucuns
qualifient de ‘’génocide socioéconomique des Premières Nations’’. Je le redis,
la question m’interpelle et j’ai voulu comprendre à la fois le paramètre
historique et l’actualité du statut des amérindiens. Malheureusement, je n’ai
pas trouvé une réponse qui me contente.
Il est évident que la première interrogation à laquelle j’ai été
confronté était de savoir quel est le lien avec les immigrants. En fait, il
s’agit des conditions politiques - j’allais écrire - de la résipiscence - afin
d’éviter le concept de la repentance ou - de la reconnaissance offrant, en
dehors de certaines cérémonies officielles et occasionnelles l’opportunité
d’une vraie inclusion de cette partie de la population québécoise.
Pour ma propre réflexion, j’ai émis l’hypothèse suivante : Le
Québec reçoit, depuis environ une dizaine d’années, 50.000 nouveaux immigrants
par an, sans compter les 5.000 réfugiés ‘’refilés par le Fédéral’’. Nous savons
que les structures d’accueil
sont surtout institutionnelles (politiques,
programmes, budgets, etc.) mais à l’évidence il existe un décalage entre les
objectifs théoriques d’intégration et d’inclusion et les résultats obtenus sur
le terrain. Ce schéma se vérifie aussi en ce qui concerne les populations
autochtones. En effet il est aisé d’observer que les difficultés d’inclusion et
d’accommodement de ceux qui ont aidé les premiers colons à survivre au froid et
à apprivoiser leur territoire sont, à quelques exceptions près, les mêmes que
celles rencontrées par des pans entiers de l’immigration de la décennie
2.000.
J’avoue indubitablement que rien ne vient remettre en question cette
assertion et je n’ai pas à ce jour une seule information qui soutienne le
contraire. La raison pourrait résider dans le niveau de réflexion des agents du
gouvernement en charge de ces aspects qui comme par hasard refont dans les
mêmes schémas …
À défaut d’une intégration
inclusive intelligente …
Selon mon
vécu et mon expérience et je l’ai maintes fois souligné dans mes réflexions et
mes écrits, (http://www.convergencesplurielles.com le gouvernement du
Québec gagnerait, faute d’une intégration intelligente, de revoir de fond en
comble le processus d’intégration, connu sous l’appellation ‘’Programme d’Aide
aux Nouveaux Arrivants’’ (PANA). Une distinction devrait être faite entre la
politique d’intégration socioculturelle et la politique d’insertion
socioprofessionnelle.
Mieux
encore, il devrait veiller à une sélection plus opérationnelle des spécialistes
et autres experts qui œuvrent dans ce créneau. Beaucoup sont de faux prophètes.
Ils se déclarent ‘’tel et tel’’ après avoir lu quelques témoignages ou parlé
quelques minutes avec un immigrant. Les autres proposent des cheminements peu
efficaces. Depuis plus de 15 ans ils étudient, ils enquêtent, ils conseillent,
ils supervisent et ils orientent et à ce jour ils n’ont point aidé à la
résolution du problème du non-emploi des immigrants (sans aller, ici, jusqu’à
citer des statistiques).
À l’heure de la mondialisation vue et vécue sous tous ses angles,
personne ne peut nier que ce soit ici au Québec ou ailleurs dans le reste du
monde, que le temps a réellement de l’importance pour toute entreprise qui
recherche la rentabilité, l’amélioration de ses performances et le respect des
échéances convenues avec sa clientèle.
Il est cependant, vrai que chacun le vit (le temps) selon sa culture,
selon ses paradigmes et son environnement. En fait, je peux me permettre de
redire, ce que tout le monde dit, c’est que quelque soit l’employeur ‘’le temps
c’est de l’argent’’ et
je donne tout à fait raison à cet employeur de vouloir
combler les emplois qu’il crée ‘’Hic et Nunc’’ et au meilleur tarif
Faut-il,
pour autant, être optimiste ? En ce qui me concerne je n’aime pas être
pessimiste c’est pour cela que je n’hésite pas à questionner et à rechercher
avec les bonnes volontés les vraies solutions non pas et seulement au
vieillissement de la population mais aussi à l’intégration des nouveaux
arrivants, des plus âgés - celles et ceux qui ont un capital expérience
extraordinaire dont devrait bénéficier la société - et des handicapés.
J’en connais
qui ont de la détermination, de la volonté, de la ténacité à en revendre et qui
plus est sont fidèles, loyaux, respectueux des règles et des convenances des
employeurs qui acceptent les différences