Islam V/s Islamisme : Passer de la
confusion au discernement !
‘’Le
soleil se lève toujours en Orient et se couche en Occident’’
CAB
Depuis les années ‘’90’’ l’islamisme
conquérant est observé avec une intensité et une perspicacité génératrices non
pas d’harmonie et de cohésion sociale mais de divers dysfonctionnements au sein
des sociétés d’accueil de celles et ceux qui viennent du Sud et de l’Orient.
Des analystes médiocres et des
éveilleurs ignorés
Pourtant des analyses et des observations
lucides sont exposées par des musulmans militants, philosophes, politologues,
psychanalystes et sociologues mais elles ne sont presque jamais relayées par
les grands médium.
De l’autre côté de la table, des
spécialistes de l’islamisme, BCBG[1] se relayent pour parler de
l’épiphénomène plus que du fléau grâce à la complicité assumée de ces mêmes
médium. Les effets générés s’avèrent plus nocifs que les agissements des
falsificateurs de l’histoire. Pourtant leurs propos sont des synthèses d’écrits
commis, ici et là, en les présentant sans aucune profondeur. En réalité, les exposés
qui fâchent ne sont jamais énoncés. Ceux qui atteignent leur but sont ceux qui
font la démonstration, par exemple, que c’est la sureté de l’État Français qui
a été minée.
Malgré le bâillon imposé aux éveilleurs
avisés ils arrivent à anticiper et alerter les sociétés occidentales qui ont
accueilli des musulmans, sachant qu’au départ l’Islam politique venu des pays
du Golfe Persique ne pointait pas son nez à l’horizon et qu’il restait
circonscrit à quelques pays du Moyen Orient. Encore de nos jours, seule une partie
de son sommet est visible. Elle dissimule les plus abruptes. Certains disent
que c’est de la Taqia, cette ruse arabe utilisée comme cheval de Troie. Elle
parait dormante mais inlassablement active et toxique. C’est ainsi que subrepticement
se manifeste le vrai danger, la Sahwa, (l’Éveil de l’Islam) qui selon ses
promoteurs et à force d’habitude on oublie que le soleil se lève en Orient et
se couche en Occident. Alors, une question est posée : à partir de quand faudra t’il écouter et considérer ce qui est dit par celles et ceux qui distinguent
entre l’Islam et l’islamisme, le musulman et l’islamiste ? Dans mes
réflexions, j’ai toujours différencié les deux, mettant l’emphase sur les
islamistes qui sont certes musulmans et la grande masse des musulmans qui en
toute connaissance de cause se désolidarise des actes de victimisation et
d’atteinte à l’intégrité physique des individus et des biens. Cependant, le paradoxe
réside, dans leur silence en référence à l’adage arabe suivant : ‘’qui se
justifie sans être coupable, s'accuse’’.
La culture de la Kheima (la tente)

L’islam politique s’y réfère et ne cède
rien du terrain conquis par ses activistes. Ils agissent ainsi, dans leurs
pratiques organisationnelles et fonctionnelles sociales, y compris dans leurs réseaux,
pour l’endoctrinement et la fidélisation de leurs recrues. À tous les niveaux ils
poursuivent leur avancée pour imposer leurs règles et s’imposer au sein de la
matrice organisationnelle des institutions civiles, syndicales et politiques.
Une question taraude l’esprit de bien du
monde, et se décline comme suit : pourquoi des politiques, des
journalistes, des syndicats et d’autres associations de citoyens accordent
autant d’attention à ces islamistes et à leurs infiltrés alors qu’ils sont
porteurs d’une idéologie mortifère, victimaire et violente ? La réponse réside dans les lois des pays
occidentaux qui n’ont pas prévu les cas de figures portés par ces individus et
d’autre part, les législateurs sont timorés face à l’adoption de décisions qui
leur feraient perdre une partie de l’électorat musulman, ce qui est totalement
faux. La fracture s’opère ainsi non seulement entre les sociétés d’accueil
mais aussi au sein des communautés musulmanes. Pourtant, il suffit de
discerner entre l’Islam et ses musulmans et l’Islamisme et ses islamistes.
Les musulmans ont parlé, et même trop
parlé
Sans nier la portée de bien des avis et
autres réflexions publiées, ici et là, il en ressorti que les islamistes
activent, culpabilisent, imposent, provoquent, revendiquent, tuent, etc… et
c’est reconnu comme faisant partie de leurs gênes politiques et mercenaires. Cela
est partagé par la grande majorité des citoyens de beaucoup de pays, y compris
les arabo-musulmans. Cependant, il existe un déséquilibre depuis l’apparition
du concept d’islamophobie adopté par bien des états et des partis politiques. Le paradoxe se lit comme suit, d’une
part, il n’est rien reproché aux islamistes mais le blâme retombe sur tous les
musulmans. Leur silence et leur manque d’action, de dénonciation de ces fauteurs
de troubles et d’autre part, les États sont interpelés pour leur ‘’proximité’’
des groupes et associations islamistes ainsi que leur ‘’aveuglement, silence et
surdité’’ face à l’impunité dont bénéficie ces islamistes sous le couvert de
protection des minorités qui ne se gênent pas pour s’infiltrer par les brèches
béantes au grand dam des autres citoyens.
Pour étayer mon propos, j’ai consacré une
réflexion pour expliquer le silence des musulmans : https://quebec.huffingtonpost.ca/ferid-chikhi/terrorisme-pourquoi-les-musulmans-ne-parlent-pas_b_11178132.html
Des musulmans parlent, manifestent,
écrivent et la bizarrerie réside dans le fait qu’ils ne sont presque pas
relayés par les supports médiatiques.
Ce qu’il faut avoir à la conscience c’est
que ce n’est pas seulement le ‘’Djihadiste’’, douce qualification du
terroriste, qui sème la mort, endoctriné par l’idéologie SalafoWahhabiste
ou la Khomeyniste, c’est aussi, ce journaliste, ce chroniqueur, cet
éditorialiste, et autre observateur ou analyste qui par ses propos relaye sa
voix, ses écrits, ses images … ceux de l’Islam politique.
Ici, au Québec et au Canada, il en est
de même et malgré de multiples appels à bien cibler ces individus ou ces
groupes qui apparaissent dans le décor on se met à crier ‘’à la protection
des minorités ou à l’Islamophobie’’ et ce sont tous les musulmans qui sont
pointés. Pour s’en rendre compte, il suffit de compter le nombre de fois où les
musulmans laïcs et intégrés … sont invités à parler de leur situation et de ce
qu’ils vivent en raison des actes de rejet des islamistes, de leurs
déclarations corrosives, de leurs propos victimaires et souvent insultants
envers leurs concitoyens … Le résultat est indigent.
Alors, non, ça ne marche pas comme ça.
Il faut changer d’angle de vue et montrer aux islamistes, à tous les islamistes
où se trouve leur place. C’est au fonds de la salle de classe de la démocratie
et de la laicité. Il faut inviter ces spécialistes et autres experts qui en
parlent sans discernement à se taire à jamais car ils font plus de mal que de
bien.
Ferid Chikhi
[1] Bon Chic Bon Genre
https://vigile.quebec/articles/passer-de-la-confusion-au-discernement