La
peur au cœur de l’Europe
En l’espace d’un automne l’OCI (Organisation des Criminels Islamistes) est arrivée à réaliser le chaos le plus total en Europe et à mobiliser toutes les forces militaires, de renseignements, les medias, les faiseurs d’opinion, les analystes de guerre, les observateurs etc. En fait, après Paris la capitale des valeurs démocratiques et laïques du monde occidental, ce n’est pas tant Bruxelles la capitale Belge qui est sous alerte maximale mais bien Bruxelles la Capitale de l’Union européenne qui est sous état de siège.
En quelques semaines des centaines de victimes européennes ont été ciblées et de puissants États Occidentaux visés et agressés.
La souffrance, la peine, le tourment, la tristesse ont envahis la Turquie, à Ankara, une centaine de morts; au Liban, à Beyrouth 41 victimes suite à deux explosions de kamikazes; dans le Sinaï, un avion Russe explose (224 morts) ; au Mali une prise d’otages se soldent par 27 morts et des dizaines de blessés ; et depuis une dizaine de jours, la France à Paris plus de 130 victimes et des dizaines blessés ; aujourd’hui la Belgique est sous état de siège. Un seul coupable l’OCI, EIIL (État islamique en Irak et au Levant) pour lui-même, État Islamique pour les français, ISIS pour les Britanniques et les Étatsuniens.
Autant que tous les attentats observés partout dans le monde, ceux de ce mois de novembre 2015, commis par des groupes lourdement armés, interpellent les gouvernants de toutes les sociétés démocratiques à faire un examen de conscience et à revoir de fond en comble leurs politiques partenariales internationales, leurs relations globales et leurs statuts de puissances occidentales.
Inhumains et intenses par leur amplitude, leur puissance et leurs effets sur toutes les sociétés, ces attentats surviennent aussi parce que dans des pays comme l’Irak, la Syrie, le Liban, la Libye, le Kenya, le Mali … et presque partout dans le monde l’instabilité, la désolation, les ruines sont devenues le quotidien de personnes qui n’ont d’autre recours pour survivre que la fuite, l’exode, la recherche d’un refuge, d’une terre pacifique. Quels sont les dénominateur commun de ces nouveaux damnés de la terre ? : L’Islam et... les puissances occidentales.
Ce qui est, à la fois choquant et paradoxal, c'est que les auteurs de ces crimes se disent pour les uns démocrates et leur objectif serait d'implanter la démocratie partout, sans l'aval des populations ciblées qui vivent la déstabilisation de leur pays et les autres s'arrogent le droit de parler au nom de tous les musulmans soulignant qu'ils veulent d'une part se venger des premiers et implanter l'Islam partout dans le monde ... Alors que
• Personne n’ignore qu’ils n’ont rien à voir avec l’Islam et encore moins avec les musulmans.
• Personne n’ignore que ces terroristes ne connaissent rien aux principes et préceptes de l’islam.
• Personne n’ignore qu’ils ont été formés et entraînés par des organisations subversives qui usent de la consommation de psychotropes pour manipuler leurs esprits et les pousser à commettre l’innommable.
• Personne n’ignore que ces terroristes ne connaissent rien aux principes et préceptes de l’islam.
• Personne n’ignore qu’ils ont été formés et entraînés par des organisations subversives qui usent de la consommation de psychotropes pour manipuler leurs esprits et les pousser à commettre l’innommable.
Aujourd'hui la question fondamentale est de savoir qui est en capable, sans faire trop de dégâts, arrêter cette politique hégémonique et destructrice.
Ferid Chikhi