Le Québec ne doit pas faillir à sa tradition
humanitaire...
Ce ne sont pas seulement Trudeau ou Couillard
et les parlementaires ou les élu-e-s de tous les niveaux institutionnels qui
sont responsables de l'accueil des réfugiés Syriens, mais nous tous, chacun à
sa place et chacun selon ses moyens, que nous devons, aider ces nouveaux
déracinés, ces êtres humains, qui ont perdu leur pays, à rejoindre une place
aussi pacifique que le Québec.
Il ne s'agit pas de nouveaux immigrants mais bel et bien de réfugiés comme l'ont été ceux et
celles qui ont empruntés les boats people, ou celles et ceux qui sont arrivés
de Colombie, de Bosnie, de Myanmar, du Rwanda et d'ailleurs.
N'oublions pas qu'ils ont
fuit les criminels islamistes qui voulaient les décimer, qui ont assassinés un
grand nombre de leur proches et qui les ont poussés à perdre leur pays.
N'oublions pas que des milliers parmi eux
sont des enfants, des femmes, des familles pacifiques et qui ont besoin de se
reconstruire.
N'oublions pas que leur précarité et leur
vulnérabilité peut être transformée en force d'intégration et de participation
sociale et culturelle.
Le Québec l'a prouvé par un passé tout
récent, avec les Chiliens, les Bantous, les Rohyingas et bien d'autres, en
faisant la démonstration de son sens du partage et du soutien à ceux qui
tendent la main pour demander de l'aide. Va t'il la laisser cette main en
suspens ?
Comme dans tout groupe même à l'apparence
homogène, il y a des exceptions... N'en faisons pas la règle et allons au
devant, non pas et seulement, du pire mais surtout du meilleur.
Ferid
Chikhi