4 juil. 2010

Un Numide en Amérique du Nord - 64 -

L’adaptation, les ajustements et l’intégration ?
Les différences entre l’homme et la femme s’affichent... - 4 -
Dans la dernière partie de la conversation  Le Numide préconise des changements de paradigmes et nous dit son avis sur le relativisme culturel. Il soutient qu’il ne s’agit pas de ’changer de lunettes’’ pour mieux voir les autres. Il s’agit d’admettre que nous sommes en retard dans bien des domaines. La culture, nous dit-il, ne se complait pas de frontières figées, elle évolue, elle progresse … autour des individus qui la font et qui en font partie, de leur identité et de leur personnalité collective et singulière…la discussion se poursuit sur le même thème avec la question suivante, à savoir comment changer et rivaliser avec les autres  ….  Comment cela peut-il se produire…
Le Numide répond qu’il faut créer et consolider des passerelles entre les groupes sociaux et entre les cultures pour en premier réduire l’ignorance et faire avancer les idées, les caractéristiques dominantes de l’autre culture que ce soit en ce qui à trait aux attitudes et aux comportements, aux expressions d’usage, etc. il souligne en prenant l’exemple de nos compatriotes,  j’ai appris avec le temps que l’éducation de l’Algérien, celle dans laquelle il a baigné depuis sa naissance est différente de celle de l’Algérienne.
Mais est-ce possible ? Ils baignent tous les deux dans le même milieu dans la même ambiance… !? C’est visible à l’œil nu. Il faut sortir du cadre de référence habituel pour l’observer. Chaque fois qu’un couple, qu’une famille débarque à Montréal, les différences entre l’homme et la femme s’affichent et sont criardes.
Pour y remédier, la démarche est simple. Elle consiste à rechercher les éléments de compréhension qui aide à communiquer avec l’autre en toute objectivité. La meilleure façon de le faire n’est ce pas en l’écoutant et en partageant !? Celles et ceux qui l’ont compris réussissent très bien.
N’est ce pas là une généralisation de trop et que fais-tu des préjugés des uns vis à vis des autres ? En général ne sont-ils pas la source d’incompréhensions déraisonnables qui éloignent les protagonistes ?  Tu poses trois questions. Commençons par la 1ere. Par moment, il faut justement généraliser. Il existe dans chaque groupe ethnique, social, professionnel, etc. plusieurs individus qui polluent l’ambiance soit par leur attitude et leur comportement, soit par leur présentation et leur langage ou encore par leur habitude de vie qui ne conviennent pas à tous et qui perturbent l’harmonie du groupe. Tant que cela se passe à l’intérieur du groupe leur prise en charge est collective et par moment individuelle. Mais dés que cela s’externalise ça devient problématique pour tous. C’est au début de chaque observation faite par ceux qui sont en dehors du groupe que les plus éclairés de la majorité doivent intervenir pour faire respecter les règles transgressées par les extrémistes. Sans quoi ceux qui sont étrangers à la communauté ne voient que les aspects négatifs et commencent  leur stigmatisation.
À suivre…
Ferid Chikhi

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