17 juil. 2010

Un Numide en Amérique du Nord - 66 -

Le Québec est une société qui vit au 21ième siècle. - 1 -
Pour reprendre quelques facteurs déterminants des précédentes conversations laisse moi te dire qu’en ce début de siècle, les néo québécois en provenance des pays d’Afrique et notamment ceux originaires des pays ‘’qualifiés d’arabes’’, qui n’ont pas encore compris qu’une nouvelle ère a bel et bien commencé, se trompent lourdement en croyant pouvoir imposer, à toute une société qui vit au 21ième siècle, leurs coutumes, leurs habitudes de vie ou encore leurs règles sociales. Le mieux qu’ils puissent faire et de privilégier la présentation et la représentation de leurs valeurs d’intégration fondées sur leurs capacités d’adaptation et d’ajustement en ce qui à trait aux points de partage entre l’homme et la femme et en tentant de comprendre les pratiques sociales du pays d’accueil.  
Qui vises-tu en particulier ? Ceux et celles qui, bien qu’ils soient fortement minoritaires, viennent en pays d’accueil et tentent le tout pour le tout afin d’imposer leur conservatisme ; celles et ceux qui en ont après les occidentaux alors qu’ils prennent ce qui leur convient dans le négatif au lieu de s’enrichir du positif de ces sociétés. Ils ne se cachent même pas de profiter des règles, justement sociales, pour ensuite les dénigrer. Il est vrai que ceci est valable, non seulement, pour l’Amérique du Nord mais aussi pour l’Europe. Il y a cependant une grande différence entre les deux. Ici, les québécois ont une façon très spécifique de gérer leur patience. Beaucoup, la prennent pour de la naïveté alors que d’autres la jaugent très mal ; pour reprendre un proverbe de chez nous ‘’il ne faut pas sous estimer l'aiguillon qui peut t’aveugler’’
Dans nos précédentes éditions nous avons abordé les efforts que font les canadiens en général et les québécois en particulier pour accommoder les immigrants penses-tu que ce qui est fait est suffisant ? En ce qui me concerne et pour le peu que j’ai compris des facilités offertes par les institutions, je trouve que c’est même beaucoup trop. Par contre, je trouve aussi que les gouvernants doivent ajuster leur politique d’intégration. Le mieux est de gérer les besoins en main d’œuvre de leurs industries et de leur commerce, non pas et seulement sur le long terme mais aussi sur le court et moyen termes. Il est clair qu’au-delà des attitudes, de comportements et du cadre des valeurs de références, ils n’ont aucune connaissance des compétences actuelles des jeunes immigrants, il n’y aucune corrélation, aucune adéquation entre les profils des immigrants qui débarquent chaque jour au Québec et les exigences des employeurs.
Peux-tu être un peu plus explicite ? Veux-tu dire par là que les critères de sélection ne sont pas adaptés aux profils des candidats ? Prenons le cas des jeunes compatriotes diplômés des universités qui arrivent depuis le milieu de la décennie. Leur profil étant connu ils ont appris ce que la pondération du système de sélection veut dire et comment il fonctionne. Les institutions canadiennes, ne se sont pas adaptées pour compléter leurs critères de choix. L’exemple des diplômes établis par les universités algériennes est fort intéressant ; nous savons que le contenu des différents cursus a régressé comparativement à ceux que nous avons connu dans les années ‘’60’’ et ‘’70’’. Selon une étude statistique très sérieuse, effectuée par le centre de recherches statistiques en économie, recherche sociale et formation pour les pays islamiques d’Ankara (SESRTCIC), datant d’avril 2007, il est parmi les moins compétitifs des pays membres  de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI).
À suivre…
Ferid Chikhi

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