De la liberté d’expression et
autres manipulations médiatiques… - I -
Le propos qui suit, n’es pas pour proposer,
exposer ou suggérer des éléments de réponses afin de rassurer les quelques lecteurs…
qui s’aventureraient à le parcourir. Il projette, sans ambition
singulière, de présenter quelques idées au sujet de la liberté
d’expression et ce qu’en font les gouvernements des puissances Nord-Américaines
et Européennes et leurs médias qui façonnent l’opinion publique au moment où
les réseaux sociaux s’imposent comme des instruments de rééquilibrage.
Des
effets et diverses conséquences,
Les
mois de janvier et février 2015 ont été violents que ce soit en Europe et
particulièrement en France et au Danemark, en Ukraine… mais aussi en Afrique et
spécifiquement au Nigéria, au Mali, au Cameroun, au Niger… en Libye… sans
oublier le Congo… En Asie, qui avec le découpage géopolitique imposé par les
grandes puissances désigne les pays riverains de la Méditerranée soit les
Proche Orient et Moyen Orient, avec l’Égypte et son Sinaï, la Syrie, L’Irak et
la Turquie et leur Kurdistan, le Golfe Persique ou Arabique, c’est selon, et
des foyers de tensions tels que le Yémen…
À
proximité de tous ces lieux, où les polémarques règnent en Seigneurs, la mer n’est
pas en reste, elle s’approprie des centaines de vies des tourmentés, écartelés
entre leurs pays d’origine et les terres qu’ils ont traversées pour dépasser de
nouvelles frontières. Troublés, déshérités, blessés ils sont les passagers
empruntant des corbillards maritimes pour aller vers des territoires
semblent-ils plus accueillants, plus vivables plus hospitaliers… Faisceau
d’hypothèses, quelques-unes ont été validées les autres pas tout à fait et bien
entendu, il ne s’agit là que de pistes de réflexion…
Alors
posons-nous deux premières questions : comment ces espaces tant convoités
peuvent-ils être cléments alors que les guerres s’y succèdent ? Comment
peuvent-ils être pacifiques et accueillants alors que leurs citoyens
émigrent vers d’autres terres qui leurs proposent un bien être qu’ils ont
perdu?
Disons-le
sans détours, il arrive que le contenu des discussions et autres conversations
qui nous
parviennent attire votre attention et nous interpelle au point de nous
sentir directement concernés. Sans nous en rendre compte nous y participons, à
distance ou en toute proximité, en donnant notre avis sur tout ou partie de ce
contenu, souvent, sans en connaître ni les tenants ni les aboutissants et,
fréquemment sans vous y être préparés. Vous y allez spontanément et bien des
personnes le font avec une impulsivité non maîtrisée. Des effets et diverses
conséquences, sont observés et quelques-uns pour ne pas dire de nombreux qu’ils
soient positifs ou négatifs doivent être assumés. Pourtant, souvent les causes
sont ignorées.
Considérant
que chacun à sa personnalité spécifique, son identité distincte, etc. de la
connaissance et de la maitrise des thèmes et des sujets discutés, la perception
des choses, l’instinct, la capacité de gérer les émotions sont des qualités non
négligeables même si la conscience est parfois mise de côté.
Pourtant,
soit parce que d’une part cela vous intéresse de vous mettre en valeur et, de
deux choses l’une, vous développez un sens aigu de l’hypocrisie et pourquoi pas
de l’insinuation, ou encore parce que c’est celui (le sens aigu) de votre
moralité, de votre spontanéité, de votre franchise qui sont sollicités pour ne
pas évoquer la recherche d’une confiance et d’une authenticité perdues ou
ensevelies sous des tonnes de préjugés.
Ce
qu’il y a de différent, comparativement à la fin du siècle dernier, c’est que
de nos jours, avec les réseaux sociaux qui foisonnent et Internet (site et
autres blogs), Il arrive que des échanges s’opèrent avec des personnes qui
auparavant n’ont jamais fait partie de votre milieu ou de votre entourage personnel.
L’information du public… en toute objectivité…
Mais
ce que vous dites ne vous appartient plus. Il appartient à ceux qui le lisent
et qui s’en approprient. Ces réseaux s’imposent et vous imposent un schéma de
conversation en temps réel ou en différé. Ils organisent, configurent, font
fonctionner ces échanges virtuels qui souvent font dans la spontanéité, mettant
de l’avant la confiance même si ces personnes que ‘’vous aimez’’ vous ‘’sont
des inconnues’’. Vous y ajoutez l’urgence, l’instantanéité et, la distance
se réduit pour devenir la proximité.
Il
existe des réseaux sociaux mais aussi des réseaux professionnels - plus de 15
sont aux tops - plus virtuels les uns que les autres mais aussi plus sociaux
les uns que les autres et plus professionnels les uns que les autres. Demandez
et vous les avez.
Ils
offrent des espaces de discussions sans frontières, sans limitations, mais
aussi souvent, avec des règles nouvelles qui sont acceptées au nom de la
démocratie. Il y a bien entendu des dérapages. Comme vous en rencontrez dans
les médias traditionnels. En général, ils tentent de s’adapter aux nouvelles
technologies et changent d’outils, de supports et même de code d’éthique pour
ne pas dire de ligne éditoriale, etc.
Ils
essayent de relayer l’information avec, comme principe fondamentale, le devoir de livrer au
public une
information conforme aux faits et aux événements, une information complète et
sincère, correcte et validée. Mais, aussi paradoxal que cela
puisse paraître ce sont ces médias dits ‘’classiques ou traditionnels’’ qui
sont souvent largués, ignorés et qui du jour au lendemain perdent le sens de
leur existence.
Ils
oublient ce pourquoi ils ont été fondés ‘’L’information du public… en
toute objectivité et en toute rigueur’’, ils font dans les dérives, la
désinformation et les scoops tragiques ou le dramatique succède allégrement au
sensationnel. Pour rester à niveau, ils usent et abusent d’une seule facette de la
liberté d’expression, qualifiée, dans bien des cas, d’information à sens unique
par celles et ceux qui ne sont pas en accord avec eux, que ce soit sur le
fonds, la forme ou encore le timing et l’opportunité de la diffusion d’un
contenu mensonger et insidieux, souvent orientés selon les besoins et les
exigences de pouvoirs occultes.
À suivre
Ferid
Chikhi