Un Manifeste contre le triptyque :
islamisme-wahhabisme-salafisme..
Un groupe de citoyennes
et de citoyens Canadiens vivant au Québec toutes et tous universitaires,
chercheurs, écrivains, politologue, ingénieurs, consultants, philosophes,
etc…
‘’… de cultures musulmanes et ayant des
rapports très diversifiés avec la foi et la pratique religieuse …’’ a
commis un Manifeste pour un Islam de
Liberté et de Citoyenneté. Dès le début, j’ai accordé
mon soutien aux auteurs de ce manifeste que je qualifie de plateforme puissante,
intelligente et opportune dont devraient s’inspirer, non seulement les bien-pensants,
les faiseurs d’opinions, mais aussi les représentants des citoyennes et des
citoyens à quelques niveau que ce soit de la gouvernance au Québec et au Canada.
Publié par deux médias
et sur les réseaux sociaux, ce texte a à quelques exceptions près fait l’objet
de commentaires positifs. J’ai pris la peine d’en écrire quelques-uns et j’ai
répondu à une intruse islamiste d’idéologie et, selon ses propos, musulmane
convertie, ce dont je doute fermement. Beaucoup d’entre nous ont compris depuis
quelques années que des pseudonymes - y
compris à consonance québécoise - sont utilisés pour polluer les débats et les
critiques contre le triptyque : islamisme-wahhabisme-salafisme.
Comme bien d’autres, cette
dame n’a pas hésité à décliner son soutien et sa proximité à des organisations affiliées
à la confrérie sans, peut-être, se rendre compte que le manifeste
dénonce non
seulement ces organisations mais la proximité de ces activistes qui utilisent
l’islam à des fins politiques. Des
proches m’ont questionné pour savoir quelles sont les arguments qui m’ont
motivé à offrir mon soutien aux auteurs de ce manifeste ; pour les besoins
de la cause je les expose succinctement ci-après.
En premier lieu, cette déclaration,
qui est mise en ligne quelques semaines après la tuerie survenue le 29 février
2017 à Ste Foy dans la ville de Québec, est un point de départ pour une
réflexion plus large que d’autres groupes de citoyennes et de citoyens de
cultures musulmanes produiraient afin d’élargir le débat et stopper la
suspicion envers eux.
Elle devrait aussi
inciter les islamistes de tout bord à faire leur mea culpa – chose, bien
entendu, impensable – au regard de leur djihad armé, juridique et intellectuel.
Ils applaudissent chaque fois qu’un des leurs assassinent des innocents ou vouent
aux gémonies celles et ceux qui arguments à l’appui dénoncent leurs pratiques
victimaires et culpabilisantes de la société d’accueil.
Ensuite, elle pourrait servir
d’ouverture d’un cheminement en vue d’une profonde introspection que feraient celles
et ceux d’entre eux qui prennent un malin plaisir à se lancer dans ces deux
nouvelles formes d’exercise de
la puissance judiciaire et de l’intimidation intellectuelle à présent connue sous
l’appellation ‘’Djihad
juridique’’. Selon leur stratégie, ces deux actions empêcheraient les voix
contraires à leur idéologie de s’exprimer contre leurs dérives.
Cependant, nul n’ignore
que la parole a été donnée à toutes et à tous pour exprimer une idée, une
pensée, un sentiment, un avis de manière pacifique, sans agressivité ni
violence... L’Islamophobie surgit subitement dans la sémantique idéologique
pour empêcher non pas la critique de l’Islam mais celle de l’Islamisme, non pas
celle de la religion mais celle de l’idéologie. Mais, des politiciens et leurs
appuis feignent de ne pas le savoir et soutiennent par leurs actes politiques
le musèlement de la parole.
Cibler les collusions gouvernance
– médias - organisations subversives
C’est
aussi parce que ce texte, met le doigt sur les nœuds gordiens qui empêchent les
citoyens Canadiens et Québécois de confession et de culture musulmanes à être
considérés intrinsèquement et qualifiés d’abord par leur citoyenneté et seulement
par leur citoyenneté et non pas par leur appartenance ou par leur culture
religieuse.
J’accorde mon soutien parce qu’il cible avec pertinence les collusions entre des gouvernants,
des médias et des organisations subversives islamistes qui profitent de la
démocratie pour ostraciser les citoyens en question et les empêcher de partager
et d’être productifs dans une société ouverte recherchant la performance et le mieux-être
sociétal.
Je
l’appui parce qu’il indique que la lutte, dans les pays d’origines, que mènent
les sociétés civiles pour le développement de la démocratie, de la laïcité et
d’une gouvernance transparente doit être aussi globale que la lutte contre le
terrorisme et sa matrice trilogique : Islamisme-wahhabisme-salafisme.
Les
auteurs de ce Manifeste appellent les intellectuels Québécois en particulier et
Canadiens en général pour qu’ils soient conscients des effets de leurs
accointances avec celles et eux qui se présentent à eux comme des représentants
légitimes de la communauté musulmane alors que dans les faits ils sont les
pions instrumentalisés de l’Islamisme. En
s’associant ou en soutenant ces individus et autres organisations islamistes ils
croient ‘’les ’ manipulés ’’ alors
qu’ils sont eux-mêmes tout simplement mais grossièrement ‘’des têtes de ponts’’ pour ouvrir les portes des arcanes des pouvoirs
aux organisations mères.
Certes,
les effets de prisme font que leurs agissements intellectuels, leurs rencontres
thématiques et autres interventions médiatiques semblent être appropriés mais
dans la quotidienneté, le paternalisme, l’ethnocentrisme, la xénophobie, la
discrimination, etc. sont alimentés. Le tout n’étant pas exempt de mauvaises
surprises, notamment parce que les activistes islamistes ne sont pas une
génération spontanée et encore moins des enfants de cœur. Ils relèvent bien
d’une matrice transnationale qui applique ses propres stratégies et pousse à
l’émergence de pratiques discriminatoires et offensantes assimilées à du
racisme.
En
conclusion, ce manifeste présente aussi cette particularité que personne ne
saurait ignorer, il s’agit du constat validant que ‘’la grande majorité des citoyens de cultures musulmanes (observez le
pluriel) au Québec, s'épanouit dans cette société et souhaitent y vivre … sans demandes d'accommodements religieux,
surtout celles qui remettent en question la notion même de citoyenneté et les
acquis du Québec en matière d'égalité et de neutralité de l'État et des
institutions publiques’’ une façon de dire ‘’vivre dans une société
laïque’’.
Ferid
Chikhi