Langue française, immigration et/ou un autre baby-boom !?
Je me souviens ! À la fin des années ‘’60’’ et au débute des ‘’70’’, j’ai appris l’anglais à la faculté des lettres d’Alger et le laboratoire de langues qui était utilisé par la section d’anglais l’était aussi pour l’Allemand, le russe, l’italien, l’espagnol … on se bousculait pour y accéder. Les plus malins parmi nous s’inscrivaient pour le russe mais tournaient les boutons pour apprendre l’anglais ou l’Allemand…
Au Québec, le français comme langue nationale et marqueur identitaire, comme outil de travail et de communication générale est très mal ''encadré'' et à l'évidence rien n'est fait pour l'améliorer.
Juste un exemple, là où il est enseigné aux immigrants je n’ai pas vu un seul laboratoire de langue exception faite de la Bibliothèque du Québec à Montréal.
Dans cette province du Canada, Environ 20% de la population a plus (+) de 65 ans et la croissance de ce paramètre sera d’un demi-point jusqu’à 2030.
D’ici là, selon les indicateurs économiques clairement établis, il y aura plus de baby-boomers qui quittent le marché du travail que de jeunes qui y feront leur entrée.
L’économie pâtira de ce déséquilibre parce que les entreprises ne trouveront pas les employés dont elles ont besoin. C’est ce qui se passe en ce moment dans plusieurs postes de l’industrie (soudeurs, mécaniciens camionneurs…), de la restauration et de l’hôtellerie, de la santé, etc...
L’immigration représente la principale source de croissance du Québec et il faudra mettre les bouchées doubles pour combler le déficit ou que les Québécoises sortent de leur confort social et fassent plus d’enfants, en moyenne trois et pourquoi pas quatre.
Alors quelles sont les solutions ? Un autre baby-boom et/ou l’immigration sélectionnée ? Qui fera le bon choix ?
Ferid Chikhi