Déconstruire le
Wahhabisme pour libérer les musulmans des extrémismes
Encore un autre radicalisé qui
commet l’innommable en plein cœur de New York en faisant huit victimes et des
dizaines de blessés. Il semblerait qu’il ait été radicalisé dans son pays
d’accueil, les USA, terre de presque tous les chefs influenceurs des
terroristes islamistes. Dans les années ‘’90’’ ils avaient accueilli des
terroristes islamistes Algériens, l’un d’entre eux a fait des aveux publics https://www.humanite.fr/node/96795
et pourtant les Américains continuaient à le protéger.
Ce qu’il faut rappeler et pour
mémoire c’est que durant les années ‘’80’’ l’Arabie Saoudite avec le soutien
des USA ‘’libère’’ le wahhabisme pour s’opposer à l’Iran qui avait lancé sa
révolution verte au moment où Khomeyni prenait le pouvoir dans son pays et
s’installait à Qom la deuxième ville sainte du pays.
Dès lors, qui ignorait que l’Arabie
Saoudite a déclenché avec le ‘’silence’’ approbateur des USA et de la Grande
Bretagne l’une des plus meurtrières et des plus vastes idéologies que le 19ième
et le 20ième siècle aient connu, le Wahhabosalafisme ?
Religion
ou idéologie ?
Au Canada et au Québec, le
wahhabisme et sa jumelle la fraternité islamiste sont comme partout ailleurs,
aussi perfide que l'Albion et l'Oncle Sam qui l'ont aidé à naître et à
s'étendre.
Sous couvert d'alliances et de
coalitions de soutien qui ciblent les groupes sociaux originaires du Moyen-Orient
et d'Afrique du Nord, ainsi que tous ceux qui se déclarent musulmans, il vise
en particulier les plus vulnérables en raison de leurs difficultés de s'adapter
et de s'intégrer aux sociétés d'accueil. Leurs émules partent souvent de la
déculturation qu'ils ont vécus dans leur pays d'origine pour offrir une
identité fondée sur une idéologie meurtrière plutôt que sur la citoyenneté.
Heureusement, que quelques
faiseurs d’opinion considèrent que pour contrecarrer cette idéologie, les politiciens
et les gouvernants doivent faire la démonstration qu’elle n’est pas privilégiée
au détriment de la citoyenneté.
La seule dimension qui compte
et dont il faut maintenir la portée - contre vents et marées - est de continuer
à expliquer que le Wahhabosalafisme et sa jumelle la fraternité islamiste, sont
des fléaux destructeurs de ce que la civilisation occidentale apporte à
l’humanité ; ils remettent en question toutes les valeurs universelles
acquises de haute lutte contre l’obscurantisme et la régression. Il est essentiel
de toujours rappeler que les libertés individuelles, la liberté de conscience,
l’égalité de droits et de devoirs entre les hommes et les femmes, l'accès
équitable aux mêmes chances de développement humain et de droits sociaux sont
des fondements immuables des sociétés modernes.
Les
lois civiles v/s. Les lois islamistes
Comme partout ailleurs, les
porteurs de l'Islamisme savent que leur idéologie est devenue un mal
nécessaire. Il infeste tous les institutions politiques, éducationnelles et
sociales et malheureusement les gouvernants ne veulent pas admettre qu’il est un
mal dans la société et que leur diagnostic est erroné. « Ce n'est qu'une tumeur qui
ressemble à une greffe qui a mal pris et avec laquelle les Québécois
s'habitueront à vivre... grâce à leurs politiques inclusives », m'avait
dit un influent faiseur d'opinions.
Les gouvernements Canada et du
Québec doivent passer des intentions aux actes pour mettre un terme au
terrorisme islamiste en agissant sur l’idéologie, le Wahhabosalafisme et la
fraternité islamiste, que ce soit celui qui s’en prend à l’intégrité morale et
physique des personnes ou à leur statut juridique. Ils doivent aussi mettre un
terme à la création des associations, qui se déclarent caritatives, mais œuvrent
sous couvert de centres communautaires culturelles et autres associations de
rapprochement communautaires et d’inclusion toutes menées par des
‘’influenceurs’’ et de militants hyperactifs.
Les
musulmans dénoncent ce qui est fait en leur nom…
Certains analystes,
observateurs et faiseurs d’opinions privilégiés par les médias n’ont pas
changer leurs grilles de lectures des organisations islamistes depuis le milieu
des années ‘’90’’. Leurs avis et commentaires sont de ce fait biaisés et
discutables. À titre indicatif, aujourd’hui, les Wahhabosalafistes, et leurs
alliés de circonstance, les frères musulmans, exigent que leur idéologie soit la
seule qui représente tous les musulmans.
Ils exigent aussi que leurs revendications
même si elles sont déraisonnables, contraires aux principes de « l’islam du Juste Milieu », soient
prises en considération, malgré le fait intangible qu'elles mettent à mal le
bon vivre d'abord entre les musulmans et entre les Canadiens en général, les
Québécois en particulier et un nombre de plus en plus croissant d'immigrants de
provenances diverses.
C’est là que les musulmans
sont interpelés pour dénoncer ce qui est fait au nom de leur religion, pour
changer une image ternie par des pratiques et des comportements contraires avec
ceux des pays d’accueil.
De grands pans des sociétés
musulmanes ne veulent plus que le port du voile - hijab, djilbab, niqab, burqa -
soit le vêtement d’exhibition de leurs femmes qualifiées de soumises et d’endoctrinées.
Ils ne veulent plus que la question du Halal qui revient souvent après celle du
Hijab soit évoquée dans l’espace commercial et public. Ils ne veulent plus que
la séparation des hommes et des femmes soit imposée dans les espaces publics.
Ils ne veulent plus que l’égalité des droits entre les hommes et les femmes
soit une raison de les stigmatiser. Ils ne veulent plus que des individus
sortis du néant s’autoproclament leurs représentants. Ils veulent être des
citoyens réguliers et considérés comme tels.
Ferid Chikhi