Constantine prestigieuse capitale
de la culture Algérienne.
C’est devant une belle assistance que la troisième édition du Café Littéraire
de Montréal, une initiative de l’Association des Amazighes d’Amérique du
Nord s’est tenue ce samedi 02-05-2015, au : Café Gouraya, coin Papineau
et Beaubien.
Le thème a été consacré à l’Histoire de Constantine Capitale Numide. Le conférencier, Ahmed Houamel, un jeune passionné
d’Histoire, des Arts et de la Culture est originaire de Batna. Il a étudié à Mc
Gill et à l’université de Montréal. Il était accompagné entre autres de Nacer
Irid et Saliha Abdenbi de l’AIAN.
Son exposé, malgré le temps de présentation limité, a passé en revue les
grandes dates de la fondation de la Cirta antique et ses fondements
préhistoriques jusqu’à la Constantine contemporaine.
Il a mis en exergue, non seulement les différents règnes des Rois Amazighs Massyles
depuis
Massinissa mais aussi les grandes étapes de la construction de la ville du Rocher et les guerres qui ont jalonné les dynasties Amazighes jusqu’à l’Indépendance de l’Algérie et la prise en main de la Capitale de l’Est Algérien par les Algériens.
Massinissa mais aussi les grandes étapes de la construction de la ville du Rocher et les guerres qui ont jalonné les dynasties Amazighes jusqu’à l’Indépendance de l’Algérie et la prise en main de la Capitale de l’Est Algérien par les Algériens.
Le débat qui s’en est suivi a, par moments, pêché par défaut; quelques
intervenants tenaient à faire le lien avec l’actualité en revenant à
Constantine Capitale de la Culture Arabe. Pourtant, le cadre de références
définies intelligemment par le bureau de la conférence, Ahmed Houamel, Nacer Irid ainsi que Saliha
Abdenbi a permis de faire la démonstration que Constantine est bel et
bien une des prestigieuses capitales de la culture Algérienne mais qu’elle fait
aussi partie du patrimoine universel, c’est ce qui l’a amené à questionner les
nombreux observateurs, analystes et autres historiens à réfléchir à la
consécration du territoire sur lequel a grandi le Royaume de Massinissa comme
espace archéologique et donc de recherche et d’études.
Ferid. R Chikhi