Digest
: Là-bas, ici et ailleurs - VII -
1ere partie.
La fin de cette année 2015 est pleine d’événements aussi
importants les uns que les autres. C’est une lapalissade me diriez-vous, les
fins d’années sont toutes semblables et elles sont souvent marquées d’une actualité
riche en histoires et en faits pleins d’intensité. Des incidents surviennent à
des moments où l’on s’y attend le moins et qui emplissent la conjoncture de
coïncidences, de bouleversements, de tragédies les uns aussi spécifiques et particuliers
pour l’époque et que d’aucuns qualifient de différents de ceux des années
précédentes. Il y a aussi des moments agréables, surprenants, plaisants, amusants,
réjouissants qui emplissent l’ambiance des fêtes d’un vivre ensemble souvent inexistant
durant l’année. Prenons quelques exemples pèle-mêle : L’Algérie, un pays fait par
des militaires qui se départi de quelques-uns de ses généraux modifiant ainsi l’échiquier
politique traditionnel ; la Syrie et ses réfugiés parmi lesquels ceux qui
laissent leurs vies au fond de la Méditerranée et les autres qui passent d’un pays
à l’autre, cherchant celui qui les accueillera avec empathie ; les
attentats de Paris, de Beyrouth et d’ailleurs avec leurs lots de tristesse et
de l’impuissance réelle ou simulée des puissants de ce monde en détresse ;
la convention sur le climat qui finit par un accord admis et accepté de tous
mais encore insuffisant pour préserver la nature ; le terrorisme devenu un
fléau international défiant les pays qui par leur laxisme ont aidé directement
ou indirectement à son expansion… et bien d’autres sujets aussi cruciaux les
uns que les autres. Commençons par :
L’Algérie, ses généraux et
sa politique
Ce pays, qui selon certains, est fortement attaché à
un présent sans avoir de grands liens avec son passé millénaire. Ce pays qui
semble ne pas avoir d’avenir, vit des moments parmi les plus extrêmes et les
plus paradoxaux de son histoire. Le citoyen lambda vit sa vie de tous les jours
sans se préoccuper de son futur ou de celui de sa progéniture. L’économie va et va même très bien n’en déplaisent à
celles et surtout à ceux qui voient que l’horizon n’est pas seulement sombre mais
aussi totalement noir, pourtant le nombre de délégations étrangères qui
débarquent tous les jours, non pas et seulement, à Alger mais aussi dans
presque toutes les villes du pays portent à croire que ça bouge. Certes les
retombées ne se feront pas sentir dès demain, mais il y en aura. Déjà au mois de novembre 2015 pas moins d’une
quinzaine d’entreprises françaises de la région de Vendée ont séjourné en
Algérie avec pour mission une exploration des
opportunités d’investissement. Accompagnée par la Chambre de commerce et d’industrie Algéro-Française (CCIAF), la délégation était menée par le vice-président du Conseil départemental de Vendée et le conseiller du président à l’économie et aux relations internationales du département de Vendée. Les entreprises opérant dans cette région s’intéressent à l’aménagement et au mobilier urbain, à l’équipement aéroportuaire, à la nutrition animale et la formation, au conditionnement alimentaire, à la construction, aux équipements agricoles, à la manutention et à la logistique. Une belle coopération en perspective. Il y aussi comme une embellie grâce à cette nouvelle qui nous informe que même le classement mondial de l'Algérie dans le développement humain s'est amélioré en passant du 93ième rang en 2013 à celui de 83ième en 2014 sur 188 pays, soit un gain de dix (10) places, indique le rapport mondial Une des questions qui m’a été posée récemment par des amis Canadiens était : Sur la base des informations relatives ‘’aux limogeages de certains généraux et autres officiers supérieurs’’ : ''Faut-il penser que l’Algérie est en cours de démilitarisation ?'' J’avoue m’être demandé au fonds de moi-même :
Le font ils exprès ou bien s’agit-il seulement d’une question, qui pour eux est anodine, alors que pour moi ou pour un autre Algérien cela relèverait de la provocation ? J’ai décidé d’y répondre aussi froidement que possible en soulignant entre autres : Il y a des progrès certains qui sont faits en matière de transparence des institutions, en ce qui a trait à la citoyenneté mais de là à dire que la démilitarisation est effective, je préfère soutenir que des changements sont en cours et qu’il faut attendre que les premiers effets se fassent voir et deviennent palpables pour en juger. Il est pourtant clair et évident que des changements de fond sont en cours.
opportunités d’investissement. Accompagnée par la Chambre de commerce et d’industrie Algéro-Française (CCIAF), la délégation était menée par le vice-président du Conseil départemental de Vendée et le conseiller du président à l’économie et aux relations internationales du département de Vendée. Les entreprises opérant dans cette région s’intéressent à l’aménagement et au mobilier urbain, à l’équipement aéroportuaire, à la nutrition animale et la formation, au conditionnement alimentaire, à la construction, aux équipements agricoles, à la manutention et à la logistique. Une belle coopération en perspective. Il y aussi comme une embellie grâce à cette nouvelle qui nous informe que même le classement mondial de l'Algérie dans le développement humain s'est amélioré en passant du 93ième rang en 2013 à celui de 83ième en 2014 sur 188 pays, soit un gain de dix (10) places, indique le rapport mondial Une des questions qui m’a été posée récemment par des amis Canadiens était : Sur la base des informations relatives ‘’aux limogeages de certains généraux et autres officiers supérieurs’’ : ''Faut-il penser que l’Algérie est en cours de démilitarisation ?'' J’avoue m’être demandé au fonds de moi-même :
Le font ils exprès ou bien s’agit-il seulement d’une question, qui pour eux est anodine, alors que pour moi ou pour un autre Algérien cela relèverait de la provocation ? J’ai décidé d’y répondre aussi froidement que possible en soulignant entre autres : Il y a des progrès certains qui sont faits en matière de transparence des institutions, en ce qui a trait à la citoyenneté mais de là à dire que la démilitarisation est effective, je préfère soutenir que des changements sont en cours et qu’il faut attendre que les premiers effets se fassent voir et deviennent palpables pour en juger. Il est pourtant clair et évident que des changements de fond sont en cours.
À suivre
Ferid Chikhi