Attention au retour de manivelle M. le Premier Ministre.
La voix de la
majorité citoyenne muselée
La rentrée politique vient de débuter avec les rencontres
des partis au moment où l’Assemblée Nationale débute par des questions sur la
consultation à huis-clos sur la discrimination systémique
présageant, encore
une fois, que les valeurs de la société Québécoise seront mises à rudes
épreuves en raison d’une composante et un thème controversés. En avril 2017,
j’ai été un des signataires d’une lettre adressée à Madame Kathleen Weil,
Ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion au sujet de cette
commission. Depuis, non seulement l’intitulé mais aussi son contenu, ont été modifiés,
au point où de consultation publique c’est devenu une commission à huis clos
qui nous expliquera pourquoi et comment les Québécois sont racistes et font
dans la discrimination.
Alors,
je me suis posé la question suivante : Comment en moins de dix (10) ans –Commission
Bouchard & Taylor – un peuple accueillant, faisant preuve d’une ouverture
d’esprit enviée par un grand nombre d’autres peuples des quatre continents,
comment un peuple, ayant reçu plus d’un demi-million d’immigrants, peut-il se
réveiller du jour au lendemain et apprendre qu’il est raciste, ségrégationniste
et faisant dans la discrimination un ‘’facteur fondamental de son système de
gouvernance’’ ? Parce que c’est de cela qu’il est question ; le
système c’est le gouvernement et si le système fait dans la discrimination
c’est que le gouvernement ...
Le pacte citoyen sous
haute tension
En fait, depuis
l’annonce de cette consultation ‘’imposée’’ au gouvernement et à
toutes les Québécoises et Québécois par des voix hypocrites et fallacieuses
j’ai la nette impression que le
pilotage gouvernemental est sensible aux états
d’âmes de quelques individus et non pas à la majorité qui l’a élue. Des réflexions, des
avis individuels et collectifs ont été publiés, portés à la connaissance de
l’opinion publique, des élu-e-s et des gouvernants Québécois ont clamé haut et
fort que cette consultation est un faux procès et surtout une dérive, contre
les valeurs du vivre ensemble et même de l’inclusion à tout prix que
développent régulièrement des groupes ignorants du danger, des risques et des
incertitudes que véhiculent les islamistes et des converti-e-s du Québec. Mais c’est en vain, comme pour les musulmans -
pas les islamistes - la majorité… est à la fois invisible et inaudible. Sourd
et aveugle, le gouvernement n’écoute pas et ne voit ni les appréhensions, ni
les craintes et encore moins la turbulence qui constituent la véritable menace
contre le pacte citoyen qui unit la société Québécoise. J’ai récemment écrit
sur le mur d’une amie (Facebook) : Je me ‘’souviens…’’ d'une
histoire que me contait ma grand-mère, elle concernait un malfaiteur qui s'en
est pris à son voisin, un travailleur sérieux et bon père de famille. Ce bandit
n'a rien trouvé de mieux que voler la cassette pleine d'argent économisé depuis
des décennies par son voisin, et qui mieux est, ayant été surpris par celui-ci,
le tua sans hésitation... parce qu’il avait tenté de lui faire face malgré son
âge avancé.
La veuve et le
juge
La femme et les enfants ayant été témoins du double
crime perpétré contre leur époux et père décidèrent de se rendre à la cour de
justice pour se plaindre... Au seuil de la porte de la bâtisse ils virent l’assassin
en sortir avec un large sourire sur son visage... Ils étaient tellement outrés
qu'ils gagnèrent en détermination pour dénoncer l'ignoble criminel. La salle
d’audience était vide, pas de public, même pas les greffiers et pas loin du juge
quelques employés étaient assis aux bureaux placés au centre de la salle. La
famille tenta en vain de parler au magistrat mais celui-ci resta impassible et
montra un dédain envers la veuve et les orphelins ... tout en énonçant des
allusions à ses collaborateurs. Un des employés s’approcha de la veuve et lui
chuchota qu'elle devait s'en aller avec ses enfants parce que le juge avait
décidé de donner raison au meurtrier de son mari. La veuve maudit le juge ... elle
dut s'en aller la mort dans l'âme...
Quelques
semaines plus tard, un messager du juge vint la chercher pour l'accompagner à
la cour de justice... La fille du juge venait d’être, à son tour, dépouillée de
ses biens et assassinée. Mais, cette fois-ci, le criminel arrêté par des
passants a été remis à la police. Le
juge, en question l'invita à témoigner contre lui. À la différence de la
précédente rencontre qui s’était tenue à huis clos, l’audience de ce jour était
publique ... La femme sans hésiter une seconde expliqua qu'elle ne se rappelait
pas avoir exprimé une plainte contre l'individu...
Le juge insista, la
menaça de la jeter en prison pour refus de témoigner… mais elle resta
déterminée dans sa décision de ne rien dire contre le criminel. Pour s’en
sortir et donner une leçon au magistrat, elle lui demanda de lui expliquer
comment dire devant le public qu'il avait failli à sa mission d’entendre toutes
les parties dans une précédente affaire, similaire en tout point, à celle pour
laquelle elle avait été sollicitée pour témoigner... ???’’. Alors, juste à
titre d’avis : ‘’attention au retour de manivelle Monsieur
le Premier Ministre’’.
Ferid Chikhi