La loi 21, le hijab des femmes islamistes et l’Islam
Pourtant, la solution est si simple en Islam.
Depuis le début de la rentrée, la grogne dans le milieu de l’éducation est alimentée par des activistes de tous bords et notamment des islamistes infatigables militants de la régression. Ils et elles rapportent tout à leurs petites personnes alors, que leur appartenance aux mouvances intégristes n’est plus à prouver. La loi 21 les perturbe et perturbes leurs habitudes ainsi celles de leurs alliés conjoncturels parmi les fédéralistes fossoyeurs du fait français et de la singularité du Québec en Amérique du Nord.
L'Islam, le vrai pas le Wahhabosalafisme frère jumeau de la confrérie du même nom et de son voisin le Khomeynisme est accommodant pour ses pratiquants. Or, depuis le début des discussions sur la loi 21, je me suis demandé où étaient les imam éclairés, les penseurs musulmans ouverts d’esprit, les érudits de cet islam silencieux mais aussi souvent sentencieux alors que quelques activistes en missions commandées, ici au Canada en général et au Québec en particulier agissent en accord avec bien des élu-e-s ? Où sont-ils et pourquoi n’interviennent-ils pas dans ce débat que leurs coreligionnaires vont perdre, au détriment d’emplois comme ceux de l’enseignement dont la noblesse n'est plus à vanter et pire encore au détriment de leur vraie religion ?
Oui, la solution existe !
Elle est à caractère juridique et religieux. Il s’agit pour l’un des imam en exercice (tient par exemple ce controversé candidat déchu du PLQ pour se rattraper de ses stupidités, bien entendu niées après coup…) d'énoncer une FETWA (Décret religieux) autorisant toutes ces futures enseignantes et même celles qui sont en poste de ne pas porter leur voile à l’arrivée de l’école et de le remettre après les heures de classe.
J’ai connu ce problème en Algérie !
Bien des hôtesses de l’air de la compagnie nationale Algériennes étaient soumises au diktat des islamistes dans leurs quartiers ont joué le jeu dangereux de porter le hijab sorties de chez elles et l’ôter avec soulagement une fois arrivées à l’aéroport point de départ de leur journée de travail. J'insiste pour dire que c’était une délivrance chaque jour renouvelée, jusqu’à ce que le terrorisme soit vaincu et que la peur change de camp.
Alors, ici, au Québec grâce à la loi 21 les balises d’un bien vivre ensemble existent mais une Fetwa résoudrait le problème de ces femmes porteuses de foulard. Peut-être sentiront-elles le vent de la vraie liberté !? Utopie ! Diront certains.
Ferid
Chikhi