Le Coran est leur constitution & la Charia leur charte !
Depuis le
début de l’année 2020, le monde fait face à deux évènements majeurs porteurs
d’incertitudes les unes plus à risque que les autres : le plus répandu, le
Covid19 et l’attente du vaccin pour le réduire ; le second reste
malheureusement l’islamisme et son djihadisme multiforme poursuivant leur
expansion par la violence et l’intimidation contre tous ceux qui s’opposent à
eux par la pensée, les idées progressistes et la plume.
2020, la
décennie des incertitudes et de la censure
Des
contingences, il en existe un grand nombre mais un des défis majeurs auxquels
est confronté le monde beaucoup plus que les pays arabo-musulmans est celui de
l’incrustation du fléau islamiste et la revendication d’une hégémonie qu’il ne
peut imprimer qu’avec l’intimidation et la terreur. Face à
ce fléau il n’y a que des libres penseurs, des laïcs, des intellectuels, des
femmes progressistes luttent depuis quatre décennies en alertant, en écrivant,
en parlant et en dénonçant ses actions suicidaires, victimaires et
culpabilisantes. Ils le font pour la consolidation des libertés d’expression,
de la laicité et du vivre ensemble en bonne intelligence. Alors, une
question persiste et elle se résume comme suit : Comment lutter contre un
ennemi de la citoyenneté ?
Dans les
pays arabo-musulmans, avec le silence complice de leurs États totalitaires,
l’islamisme ne tue pas autant que par le passé récent, il intimide et il a
appris à le faire en assignant en justice (Djihad Juridique) tous ceux qui sont
contre lui. Il défend ses ‘’valeurs’’ régressives en s’assurant du soutien
d’associations aveuglées par la haine de l’autre et dont les membres sont à la
recherche d’un sentiment d’appartenance perdu à jamais. Pourtant, il est clair
qu’une seule stratégie pourrait être porteuse de tranquillité. Il s’agit de la
cautérisation des racines du mal par une unité d’action contre les États et les
bailleurs de fonds qui financent directement ou indirectement les groupes ou
les individus Kamikazes.
Gouvernance et État de droit
Nous
savons qu’un État de droit, n’est pas seulement une administration de lois,
c’est une gouvernance fondée sur une législation qui préserve les libertés
citoyennes et invite chacun à vivre librement tout en respectant ses
concitoyens. C’est ce qu’a fait le gouvernement du Québec en adoptant la loi 21
relative à la laïcité de l’état.
Ce qui
veut dire que l’État est tenu de veiller à la pérennité des lois qu’il adopte
au nom des citoyens, même si ces lois sont rejetées par ces minorités qui n’en
veulent pas semble-t-il parce que les leurs sont meilleures. Malheureusement,
ces attaques contre la législation du pays d’accueil émanent toujours de
personnes qui déclarent sans hésitation que le Coran est leur charte et que la
Charia est leur constitution, et mieux encore, ils ne sont pas tenus de les
respecter.
Les
menaces répétées contre les sociétés démocratiques
Au Québec,
la grande majorité des citoyens est exaspérée par ces attaques indélicates et
toujours haineuses mettant de l’avant l’offensive redondante de ces personnes
poussées à hurler leur victimisation et à culpabiliser toute la société
d’accueil. Pourtant, leurs prestations médiatisées montrent l’indigence
de leurs propos et la faiblesse de leurs arguments. Tout ceci pour dire que ce
sont des évènements sans fondements qu’ils mettent de l’avant.
En France,
la décapitation d’un enseignant à proximité de son école, cœur du savoir et des
sciences de la république, interpelle tous les laïcs et montre que le pays des
Lumières est tétanisé par sa proximité avec les monarchies du Golfe.
L’assassinat de Samuel Paty qui expliquait à ses élèves l’ouverture
d’esprit que chacun doit avoir ; qui les aidait à développer à l’endroit de
tous ce qu’est l’esprit critique ; qui leur parlait des apprentissages
multiples du génie humain et surtout leur montrait comment cheminer sur la voie
de l’Ijtihad - l’effort personnel de voir les choses de la vie autrement
- sa décapitation n’était pas seulement un acte terroriste c’est aussi la
livraison d’un message à la République Française et à ses alliés qu’en dehors
des principes, des règles et des ‘’valeurs’’ enseignés dans le cadre nébuleux
de l’Islamisme il n’y a point d’enseignement ni de recherche du savoir. Faut-il
en arriver à subir de tels actes au Québec pour se réveiller ?
Il faut
convenir que c’est la perversion de l’Islam par le Wahhabosalafisme, le
Khomeynisme et la fraternité islamiste qui ont fait ressurgir des préceptes
d'un autre âge, sans quoi, il ne reste qu'à nier la mémoire des aïeux qui ont
été pour la grande majorité de pieux musulmans, pacifiques et sereins. Ils
n’avaient en tête que les cinq piliers (la foi en dieu, la prière, le jeun,
l’aumône et le pèlerinage pour qui le peut), les belles célébrations ou
commémorations ou encore les pratiques rituelles qui font la tradition
musulmane partout dans le monde.
Réfractaires
aux lois des pays d’accueil ...
Ces
idéologies islamistes (l’Ayatollahisme et le Wahhabisme, ainsi que leur
succédané, la Fraternité islamiste) veulent imposer leurs lois et leurs valeurs
islamistes sans partage. Deux visions, deux conceptions se font face : celle du
contre et celle du pour. Du côté des contres, les concepts qui reviennent le
plus souvent sont : racisme, xénophobie, exclusion, islamophobie,
stigmatisation, congédiement, chômage, départ, précarité, et … LIBERTE, etc.
Du côté des pour : il est question d’adaptation, d’intégration, de
tolérance, de vivre ensemble, de respect mutuel, de solidarité, de partage,
etc. des valeurs que tous les peuples de progrès partagent en bonne
intelligence. Partout où l’islamisme sévit les intérêts des uns et des autres
configurent la confrontation entre la régression et le progrès. Les uns
s’indignent que les sociétés d’accueil leur imposent leur mode de vie. Ils le
refusent, ‘’s’ostracisent’’ et rentrent dans une bulle qu’ils fortifient en se
référant à des principes soi-disant religieux alors qu’ils sont plus
idéologiques. Apparaissent alors les contours de la suprématie idéologique qui
se fonde sur la religion à des fins politiques. L’exemple est remarquable
lorsque les plaintes de certains sont entendues au cours des auditions devant
la Cour supérieure du Québec, contre la loi 21 portant laïcité de l’État
Québécois.
C’est réellement la déclinaison d’un projet de société qui prêche la
confusion théologique contre la cohésion sociale. Cela reflète des enjeux qui
prônent l’implantation d’une législation d’exceptions celle d’un statut
personnel incompatible avec le préexistant et par conséquent menaçant l’édifice
législatif par l’enchâssement de fondements légaux arbitraires ayant une portée
régressive et obscurantiste.
Ferid R. Chikhi